`Intrigue n°1`

Notre trio infernal, maintenant bien connu du monde des sorciers, rentre à présent en 5ème année. Comme chaque année, ils espérent que cette fois-ci, Voldemort ou n'importe quel autre défenseur des forces du mal ne viendront à leur rencontre. Mais des choses bien pires encore sont sur le point de se produire...

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Assis derrière son bureau, un homme, d'une bonne cinquantaine d'année, passe une main sur son crâne ou les cheveux commencent à se faire de plus en plus rare. Au dehors, le soleil se couche lentement derrière les collines, plongeant la ville dans le noir. Seules quelques chaumières sont encore éclairées. Notre homme agrippe fermement un stylo plume qui traînait à porter de sa main, maintenant déterminé à écrire son prochain discours sur la société, la vie dans les quartiers les plus démunies du pays... Des centaines de choses dont tous les bons hommes politiques moldus se soucient, normalement. Tout est calme, il n'y pas un bruit qui pourrait éventuellement perturber le ministre, alors qu'il est en pleine réflexion sur l'avenir de son cher pays, dont il est plutôt fier, pour le moment. Il lève une dernière fois les yeux vers la cheminée, comme pour vérifier que celle-ci ne manque pas de bois, et donc qu'il n'aura pas à se lever pendant qu'il prépare son discours. C'est bon, il peut y aller...

Le bout de son stylo frôle sa feuille encore vierge, lorsque tout à coup... Il se lève, faisant tomber brusquement son fauteuil sur lequel il était confortablement installé. Que se passe-t-il ?! La lumière s'est éteinte, mais le feu est toujours bien présent dans la gigantesque cheminée, sur le mur droit du bureau de Monsieur le Ministre. Une panne d'électricité générale ? Le vieil homme regarde par la fenêtre, se demandant s'il est la seule victime de cette coupure de courant. A sa grande surprise, la ville n'est pas encore tout à fait endormie : il reste encore une bonne dizaine de maisons éclairées. Le Ministre fronce les sourcils. Il contourne son bureau, se dirigeant vers la porte. Sa main mouate agrippe la poignée, mais celle-ci semble complètement bloquée.

** C'est impossible ! C'est une blague ?! **

Il est donc enfermé ici, seul, et n'a même pas eu la bonne idée de prendre son portable sur lui... Mais il reste encore le téléphone fixe, posé dans un coin de son bureau. L'homme revient derrière son bureau, une goutte de sureur coulant sur sa tempe indiquant que celui-ci commence à perdre ses moyens. Si la ligne est coupée, s'il ne peut appelé personne, que va-t-il faire ?! Il tape le numéro de sa secrétaire, qui se trouve habituellement dans la pièce d'à côté... Euréka ! Ca fonctionne !

- Sylvie, c'est moi, Jack. Ecoute, je n'sais pas ce qu'il s'passe, mais je suis bloqué dans mon bureau, il n'y a plus d'électricité...
- Ah ? Je vais aller t'ouvrir...
- La porte est bloquée.
- Pourtant, ici, tout va bie...

Pour on ne sait trop quelle raison, la ligne téléphonique décida de ne plus être en état à partir de cet instant précis. Le Ministre regarde un instant le combiné, et n'hésite pas à insulter celui-ci, avant de le reposer violemment. C'est tout de même incroyable ! Une porte complètement bloquée qu'il est absolument impossible d'ouvrir des deux côtés, une ligne téléphonique hors service en moins de trente seconde, et cette fichue lumière qui s'éteint sans prévenir. Comme tout bon moldu qui se respecte, l'homme se mettait alors à tâtonner les murs, hurlant de toute ses forces, comme pour essayer de trouver une sortie de secours qui n'a jamais existé. Mais alors qu'il passait à proximité de la cheminée, il remarqua dans le foyer de celle-ci, quelque chose d'étrange. D'inexplicable. De complètement fou.

- Ca ne sert à rien de crier, ils ne vous entende pas.

Là, dans le creux des flammes, un visage danse avec elles. Le Ministre s'agenouille devant ce spectacle pour le moins effrayant. Du moment qu'il ne s'approche pas de trop près, il ne risque rien. Les gouttes de sueur s'accumule sur le haut de son front dégarni. Il a peur. Mais il ne doit certainement pas le montrer à la créature de l'enfer qui est en train de lui parler. Le visage flamboyant sourit et ses petits yeux rouges, qui ressemblent beaucoup à ceux des chats, pétillent de malice, de folie, ou de quelque chose d'autre encore que notre cher Moldu n'arrive pas vraiment à examiner plus de quelques secondes.

- Ecoutez-moi bien. Si vous souhaitez sortir d'ici vivant...
- Qui êtes-vous ?!?
- Votre secrétaire viens d'être tuée. A présent, votre seule chance de pouvoir un jour sortir vivant de cette pièce ne tient qu'à un fil. Vous allez m'écouter très attentivement...

Une bonne petite heure plus tard, à quelques centaines de kilomètres de là, un sorcier se relève et se masse les tempes. Il vient de réussir à parler au Ministre Moldu Anglais, et est ravi de sa petite intervention. Il traversera une salle vide, qui ressemblait beaucoup à une cuisine, avant de se retrouver face à la famille moldue qu'il vient de capturer. Sans y réfléchir à deux fois, il tuera tous les membres de cette dernière, avant de dire à ses fidèles de ne rien nettoyer...

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Le lendemain.
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Tôt le matin, la police moldue découvre les cadavres d'une famille dépourvue de pouvoir magique. Cependant, personne ne semble comprendre la façon dont ils ont été tués... Partout en Angleterre, à l'heure du déjeuner, on allume alors les téléviseurs, pour en savoir plus sur cette étrange affaire dont tout le monde parle à la radio, et dans les journaux. Et comme prévu, le discours du Ministre :

- Mes chers compatriotes, je crains que la fin de notre monde arrive à grand pas. En effet, j'ai été contacté hier soir, dans mon bureau, par des forces du mal. Des forces de la magie. Une communauté de sorciers vivrait en notre compagnie, depuis des millénaires, sans que personne ne s'en rende réellement compte. Je vous en pris, ne vous affolez pas, et écoutez moi plutôt attentivement.

Le Ministre reprend son souffle, et réfléchit à ce que ce sorcier lui a dit la nuit précédente, dans sa propre cheminée.

- Ils sont nombreux, et vivent dans des endroits dont nous ne connaissons pas l'existence. Ils préparent quelque chose. Une guerre, ou nos deux mondes s'affronteraient. Ils ont des écoles partout dans le monde pour former les jeunes sorciers, et sont très dangereux. Je vous demanderais donc de faire très attention, de surveiller vos enfants, et si jamais vous remarquez qu'une personne à un comportement suspect, n'hésitez pas à appeler nos forces de l'ordre. Les sorciers sont souvent habillés de la sorte...

La nouvelle se répand très vite un peu partout dans le monde. Moldus et Sorciers sont inquiets. Mais malheureusement, un retour en arrière serait impossible... Que les meilleurs gagnent !

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Les Moldus connaissent maintenant l'existence du monde sorcier. Et bientôt, tous les humains dépourvus de magie habitant cette planète seront au courant. Les sorciers courent donc un grand danger... Mais Dumbledore a prévenu ses élèves : "Nous ne nous battrons pas pour vaincre le monde des moldus, mais seulement pour rétablir la paix". Pour le moment, à Poudlard, tout le monde ne parle donc plus que de ça. Mais les élèves n'ont pour l'instant pas le droit d'intervenir dans cette guerre. Seuls le corps enseignant, les Aurors, et le Ministère poursuivent ceux qui ont forcé le Ministre Moldu à révéler la vérité, et cherchent surtout à savoir comment il s’y est pris...